Contexte et cadre de la convocation
Le Grand Conseil vaudois est au coeur de rumeurs et d’interrogations après l’envoi de mandats de comparution par le procureur général du canton. Des convocations pour témoignage ont été adressées à un grand nombre de députés. Le Ministère public précise que ces personnes sont entendues à titre de témoins et non comme suspects.
Déclarations des personnes concernées
Le député UDC Fabrice Moscheni confirme avoir reçu le message mercredi soir en vue d’une audition programmée le mardi 7 octobre 2025. Le courrier précise que le motif sera communiqué lors de l’audience, et l’élu explique ne pas savoir pourquoi il est convoqué.
Des questions sur le motif et l’objectif
La désignation limitée, selon certains, aux députés masculins, amène à s’interroger sur d’éventuelles raisons liées à une question de harcèlement ou à une violation possible du secret de fonction. Toutefois, le dossier demeure sans précision.
Pas lié aux affaires Dittli
Selon 24 heures, la procédure est ouverte en 2025. Le journal affirme, d’après le Parquet, que ces convocations ne seraient pas liées aux deux instructions ouvertes en mai dernier concernant des fuites liées au rapport Studer sur la Direction générale de la fiscalité et au département dirigé par Valérie Dittli.
Le même média évoque toutefois une troisième plainte annoncée le 26 août par la présidente du Conseil d’État, Christelle Luisier, en lien avec de nouvelles fuites autour du rapport Paychère sur la gestion du bouclier fiscal. Le flou persiste.
Procédure et perspectives
Si l’ensemble des convocations prévues pour le 7 octobre doit être reprogrammé en raison d’un important débat sur l’énergie prévu ce même jour, les députés recevront de nouvelles convocations avec une date modifiée.
Le Ministère public confirme qu’il ne divulguera pas les motifs de l’enquête. Cette pratique est présentée comme une mesure destinée à préserver la spontanéité des témoignages. Cette convocation d’une partie de la classe politique, inédite dans le canton, continue d’alimenter les spéculations jusqu’en octobre.