Christian Brunier maintient son innocence face aux accusations de favoritisme dans la gestion des SIG
L’ex-directeur général des Services industriels genevois (SIG), Christian Brunier, continue de nier toute implication dans des pratiques de favoritisme, après des accusations récentes qui visaient à remettre en question son impartialité.
Une enquête auditée par un avocat dont l’indépendance suscite des doutes
Au début de la semaine, la chaîne « Léman Bleu » a exprimé des réserves quant à l’impartialité de l’audit confié par la régie publique, visant à examiner d’éventuels cas de favoritisme dans le recrutement et la gestion du personnel. L’enquête avait été réalisée par un avocat ayant déjà assuré plusieurs mandats pour l’organisation, ce qui a alimenté des interrogations sur son objectivité.
Les déclarations de Christian Brunier dans la presse
Le vendredi suivant, Christian Brunier a pris la parole dans le journal « Blick » pour clarifier sa position. Il a affirmé qu’il n’avait pas désigné cet avocat pour la mission et a dénoncé ce qu’il qualifie de « cabale » à son encontre. Il a également précisé que, selon lui, il aurait été difficile d’accuser de népotisme puisque les processus de recrutement et de promotion aux SIG reposaient toujours sur une décision conjointe entre la direction des ressources humaines et les responsables concernés.
Concernant ses liens familiaux avec certains employés, il insiste sur le fait qu’il n’a jamais eu la possibilité d’intervenir dans leur carrière, soulignant que les règles internes interdisaient toute position hiérarchique susceptible d’influencer directement la progression des membres de sa famille ou de ses proches. Il ajoute que des cadres intermédiaires agissaient entre lui et ces employés.
Christian Brunier maintient ainsi sa position, déclarant qu’il n’a jamais exercé de pouvoir susceptible de favoriser ses proches au sein des SIG et souligne l’existence de contrôles et de processus visant à préserver leur impartialité.